HtmlToText
Feuille de goganes de l'Aubance Des nouvelles de nos producteurs Accueil En bref… Contact Recettes C’est salé Soupe carottes à l’orange Oie dorée à l’Anjou blanc Coq ou poularde farci … Poularde pochée … Oie farcie aux pommes Poularde à l’angevine Pintade fermière … Poularde rôtie aux fruits … Oie farcie et farandole … Lotte aux pomelos C’est sucré Le Vacherin Tarte Dominique pommes & citrons Ça se boit ! Punch maison Assiette pour 3 26 septembre 2016 10 octobre 2016 24 octobre 2016 7 novembre 2016 21 novembre 2016 5 décembre 2016 19 décembre 2016 Abonnez vous au flux RSS 2 avril 2017 par Feuille de goganes dans Producteurs Commentaires ( 0 ) L’œuf et la Poule Comme nous approchons des fêtes de Pâques, le moment m’a semblé opportun de faire un article sur les œufs, et, par conséquent les poules. On aurait aussi pu parler des cloches, mais, que je sache, il n’y en a pas dans notre honorable association. Trêve de pla isanterie, un beau matin de printemps, nous voilà parties, trois mamies, avec l’intention de rendre visite à Catherine Louâpre et à son nouveau poulailler. Les trois mamies, c’est Micheline, la tutrice, Christine, la photographe et moi-même, la rédactrice. Catherine nous a accueillies chaleureusement, comme à son habitude et fait visiter son domaine. Le domaine : C’est une maison campagnarde sur un hectare de terrain, acquise en 1998. A cette époque, la famille n’envisageait pas d’élever des poules, et pour suivre les accords de Kyoto, un puits de carbone a été créé avec la plantation de 900 arbres. Des animaux ont été accueillis dans ce bois naissant : des oies, des chèvres, un âne. Les poules ne sont arrivées qu’une dizaine d’années plus tard, et 4 000 m² leur ont été réservés. Mais voilà, les poules, ça picore les graines et les arbres, ça fait de l’ombre et ça empêche l’herbe de pousser alors, le sol est nu. Aujourd’hui, Catherine recrée des circuits pour les poules en abattant des arbres et en ressemant du gazon. Les pauvres poules n’en profitent pas encore pour cause de confinement (grippe aviaire), mais les éleveurs bios ont bon espoir que ces directives soient levées rapidement. Le nouveau poulailler Il a été monté en décembre 2016, en remplacement du précédent, fait de bric et de broc et un peu délabré, car il était là depuis 10 ans. C’est un tunnel, comme une serre, avec une bâche verte, d’une surface de 70m² et des portes coulissantes dont Catherine a monté elle-même le mécanisme au moyen de câbles et de poulies. C’est grand, mais il est prévu pour 350 poules – ce qui fait, après un rapide calcul 5 poules au m²- et en cette période de confinement, ce n’est pas le pied (de poule). Mais les poules sont placides et s’adaptent. On note cependant une certaine nervosité qui se traduit par une augmentation de la mortalité. En effet, les poules sont sectaires et n’hésitent pas à éliminer celles qui ne leur plaisent pas. Rassurez-vous, ce phénomène reste limité et nous aurons des œufs jusqu’au mois de juillet. Toujours est-il que, sur les 380 poulettes arrivées en août au domaine, il n’en reste que 320. Une vingtaine ayant succombé sous les coups de bec de leurs consœurs et le reste étant parti pondre chez d’autres éleveurs. Comment fonctionne le poulailler ? Le matin, entre 5 heures et 8 heures, le poulailler s’éclaire au moyen d’une lampe pour signifier aux poules qu’on est en jours croissants et qu’il faut aller pondre. Il y a 66 pondoirs, légèrement en pente, afin que les œufs roulent sur un tapis caoutchouté vers des casiers situés à l’extérieur de l’enclos. Catherine ramasse entre 250 et 285 œufs par jour ! Pour la nourriture, deux mangeoires de 175 kg sont remplies toutes les semaines. Au menu : maïs, + soja + minéraux pour le calcium + le produit miracle, autorisé à 5% en élevage biologique : le gluten de maïs. Celui-ci est très riche en protéines et active la ponte. Catherine transporte la nourriture depuis sa grange (réserve de 2.5 tonnes) avec un étrange véhicule que l’on pourrait nommer brouette à seaux. Ca ressemble à une brouette, mais 7 emplacements sont ménagés pour y coincer 7 seaux de 10 kilos. C’est astucieux et efficace. Les abreuvoirs sont raccordés directement au réseau d’eau. Pour éviter les visites du renard, une radio diffuse des bruits humains, et un détecteur de mouvement à énergie solaire couvre le voisinage du poulailler en allumant un projecteur s’il y a lieu. En plus des œufs, les poules produisent des déjections qui ne sont pas perdues pour tout le monde : ce fumier est livré aux maraîchers du GAEC Terre des Goganes de Denezé sous Doué. En effet, un fumier bio doit obligatoirement aller dans une ferme bio…. Les œufs Ils sont beaux et gros et frais. Pour optimiser la rotation, Catherine a prévu une étagère de stockage comportant 31 tablettes. Chacune représente un jour du mois, et, les œufs ramassés sont déposés sur la tablette correspondante. Ainsi, lorsqu’elle prépare une livraison, elle connait toujours la date de ponte. Maintenant cette date nous est précisée chaque semaine. Un œuf est extra-frais jusqu’à 7 jours. Après, il est seulement frais. S’il a plus de 21 jours, il n’est plus commercialisable et, après 30 jours, théoriquement, il n’est plus consommable. Voilà, pour finir, nous avons bu un café, toutes les quatre en nous parlant de nos maris, de nos enfants et petits-enfants, de la vie qui est belle et qui passe très vite. Ah, j’allais oublier : si vous voulez voir tout cela de près et passer une bonne journée, Catherine nous invite à une journée pique-nique apéro le dimanche 14 mai . Notez déjà la date. Catherine, reporter amapienne de Montreuil 26 février 2017 par Feuille de goganes dans Producteurs Commentaires ( 2 ) INFOS sur la grippe aviaire vue par votre paysan volailler préféré Vous suivez sans doute les actualités mais d’une oreille distraite puisque cela se passe dans le lointain sud-ouest. Des millions de canards abattus malades ou sains pour éradiquer le virus dans l’œuf mais sans succès, les foyers explosent, se multiplient. Les passereaux qui se promènent depuis des millénaires n’y sont pour rien, c’est l’activité humaine autour de l’élevage INDUSTRIEL qui est en cause. Tout d’abord parlons technique par des rappels de cours de sciences et vie de la terre, si cela remonte trop loin il est permis d’interpeller ses enfants ou petits-enfants. Le virus de la grippe aviaire est comme tous les virus une branche d’ADN, il s’installe dans les cellules animales (contamination et contagion entre animaux) puis se fait dupliquer par l’ADN de l’animal parasité. L’animal trop infecté meurt rapidement par le dégagement des toxines du virus dans son sang. Le choix actuel, comme beaucoup d’autres cas de prophylaxie sanitaire, est de supprimer et l’animal malade et ses virus mais aussi les animaux proches susceptibles de devenir porteurs. Pourquoi ce nouveau virus H5N8 est -il apparu et est-il si virulent sur l’espèce canard mulard (celui utilisé pour le foie gras). En fait ce virus s’est modifié au fil des années, s’est adapté et a trouvé en cet espèce un hôte de choix. Figurez-vous que tous les canards mulards du Sud-Ouest sont de la même famille, tous père ou fils, oncle ou cousin. Avec le même patrimoine génétique. Pourquoi ? parce que produit industriellement par seulement quelques couvoirs travaillant sur les mêmes souches. Restructuration oblige !!! Le virus se régale en ne rencontrant pratiquement que des canards homozygotes (les puristes diront que ce n’est pas le terme exact mais l’idée est là). On pourrait vacciner mais alors on perd la possibilité d’exporter car il n’est pas possible de savoir si un canard contenant des anticorps du virus l’est parce qu’il est vacciné ou parce qu’il a été confronté au vrai virus donc on préfère éradiquer par l’abattage de masse. Mais qui exporte ? l’Agro-industrie La concentration est mise en cause. En effet je me rappelle que l’an dernier sur la commune du premier cas, on y dénombrait plusieurs centaines de milliers de canards pour cette petite comm